Les actions rapides du personnel du centre aquatique sauvent un nageur

Au cours de ses sept ans tant que directeur de la piscine d’un centre aquatique local, Julien Morel a pu profiter de soirées calmes à regarder les nageurs s’entraîner pour les épreuves. Bernard Marie, cadre dans une usine située à Le Puy-en-Velay, une petite ville de la région Rhône-Alpes, a assisté en toute tranquillité à son entraînement hebdomadaire de natation un soir où Julien était de service. Athlète chevronné, Bernard fait de la randonnée, du jogging et de la natation régulièrement. Malheureusement, ni Julien ni Bernard n’ont passé la soirée tranquille à laquelle ils s’attendaient.

Après environ 30 minutes d’échauffement, Bernard se souvient d’avoir eu des vertiges. Une nageuse a repéré Bernard qui luttait pour s’accrocher à la ligne d’eau, l’a aidé à rejoindre le bord de la piscine et a appelé à l’aide. Julien l’a aidée à sortir Bernard de la piscine et à l’installer sur le bord du bassin, où il a immédiatement perdu connaissance.

Sur des chapeaux de roues

Julien et ses collègues sont rapidement passés à l’action. Julien a commencé la RCP pendant que quelqu’un d’autre appelait les services d’urgence et allait chercher le défibrillateur automatisé externe (DAE). « Bernard était tout rouge, puis violet, [et ensuite] sa peau est devenue grise. Nous savions que nous devions lui administrer des compressions », se souvient Julien.

Une fois en possession du ZOLL AED Plus®, les intervenants ont posé les électrodes sur la poitrine de Bernard. Julien a repris les compressions, en se concentrant sur le bip du métronome du DAE afin de maintenir le rythme de ses compressions, tout en gardant les yeux sur la poitrine de Bernard. Après la cinquième série de compressions, Julien a craint que Bernard ne reprenne pas conscience, mais c’est à ce moment que le DAE a recommandé un choc. Après le choc, il a fallu deux autres séances de réanimation avant que les intervenants n’entendent Bernard reprendre son souffle. Bien qu’encore inconscient, il pouvait respirer sans aide. Julien estime que le guidage vocal et le métronome l’ont vraiment aidé à se concentrer sur l’administration de bonnes compressions. « Vous ne vous sentez pas seul avec ce dispositif [AED Plus] qui vous parle », affirme Julien.

Bernard était tout rouge, puis violet, [et ensuite] sa peau est devenue grise. Nous savions que nous devions lui administrer des compressions.

— Julien Morel
Directeur de la piscine du club Agglo Le Puy-en-Velay Natation

Les services d’urgence sont arrivés et ont transporté Bernard à l’hôpital local où il a appris qu’il avait été victime d’un arrêt cardiaque soudain (ACS). Il a été hospitalisé pendant plusieurs semaines et a dû se faire implanter des stents dans ses artères coronaires. Bernard a été profondément touché par la visite de Julien pendant sa convalescence à l’hôpital. Il s’est rendu compte que si Julien et ses collègues n’avaient pas réagi rapidement avec la RCP et un DAE, l’issue aurait pu être très différente.

Un nouvel objectif de formation

Trois mois après sa sortie, Bernard a repris son travail et a même repris les entraînements de natation. Cet arrêt cardiaque soudain a changé la vie de Bernard, de Julien et de tous les témoins. Bernard est reconnaissant de tout ce que les intervenants ont fait pour le sauver mais aussi du fait que le club de natation était équipé d’un ZOLL AED Plus. Il approche de l’âge de la retraite et prévoit de suivre lui-même une formation en RCP et utilisation d’un DAE. Ainsi, il sera prêt à aider les autres de la même manière que ceux qui l’ont aidé à la piscine ce jour-là.

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